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Certains sujets ont beau être plus prosaïques que d’autres, ils méritent aussi d’être abordés quand l’actualité s’y prête.
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Les insolitesDes tests de voiture sans conducteur ou « voiture autonome » seront autorisés sur les routes françaises en 2019. Le ministre de l’économie Bruno le Maire a annoncé en mai dernier que ces tests seraient ouverts sur le réseau routier national pour permettre d’accélérer la recherche et le développement dans ce domaine.
Comment fonctionnent les voitures autonomes ?
Tous les constructeurs automobiles n’utilisent pas exactement les mêmes technologies pour le fonctionnement de leurs véhicules autonomes, même si ces dernières se ressemblent en règle générale. Les voitures autonomes exploitent en premier lieu la technologie de télédétection par laser. Ces derniers détectent les objets et leur environnement et peuvent voir la route jusqu’à 200 mètres devant le véhicule et jusqu’à 70 mètres à l’arrière. En plus de scanners lasers, le véhicule autonome utilise des sonars à ultra son. Les sonars permettent de valider les données fournies par les scanners lasers. Des caméras sont également utilisées pour une vision 360 degrés. Celles-ci détectent notamment les lignes et bandes de la route afin que la voiture maintienne la bonne trajectoire. Les caméras peuvent ainsi détecter les feux rouges, les panneaux et clignotants des autres véhicules.
Qui sera responsable en cas d’accident ?
Avec l’arrivée des voitures autonomes, le Code de la route devrait être adapté, tout comme la formation qui pourrait intégrer de nouveaux modules. Le rapport présenté par Anne-Marie Idrac aborde aussi la question de la responsabilité en cas d’accident. Car en effet, en l’absence de conducteur humain, qui sera le responsable de l’accident ? Une question plus difficile à trancher que lorsque deux humains sont l’un face à l’autre. Un projet de loi devrait être présenté dès le mois de juin pour amender l’actuelle législation. Ce projet prévoit notamment que la responsabilité en cas d’accident ou d’infraction au code de la route sera le fait des « titulaires des autorisations », par exemple des constructeurs automobiles.
Tous les acteurs de l’assurance devront aussi s’adapter
Le marché des assurances devra aussi s’adapter à cette arrivée des voitures autonomes. Des réunions seront prochainement organisées pour délimiter la responsabilité pénale de chaque partie : propriétaires, occupants, constructeurs et enfin éditeurs de logiciels d'intelligence artificielle.
Des véhicules autonomes circulent déjà ?
Il existe déjà des véhicules autonomes qui circulent en France. Cependant, les constructeurs souhaitant faire circuler leurs voitures doivent obtenir des autorisations temporaires et se limiter à quelques tronçons de route seulement.
Entre 2020 et 2022 pour voir rouler les voitures de niveau 3 et 4
L’échéance est placée entre 2020 et 2022 pour voir rouler au moins les voitures de niveaux 3 et 4 de conduite autonome. Le niveau 3 correspond à une conduite autonome avec la présence d’un conducteur derrière le volant, prêt à prendre la main si nécessaire. Le niveau 4 est une conduite totalement autonome, mais uniquement sur certains tronçons, comme les autoroutes. Vient ensuite le niveau 5, qui correspond à une conduite autonome en toute circonstance. Mais ce dernier n’est pas prévu avant plusieurs années.
L’arrivée des voitures intelligentes suscite de nombreuses interrogations. Et vous, seriez-vous prêt à vous laisser conduire par une voiture sans chauffeur ?
Certains sujets ont beau être plus prosaïques que d’autres, ils méritent aussi d’être abordés quand l’actualité s’y prête.
Vous vous laissez parfois facilement distraire, laissant divaguer vos pensées ou étant attiré par des images, des sons, des sollicitations diverses.
Vous ne pouvez pas vous passer de votre smartphone préféré ? Vous pourriez bien adorer le Nophone.